Jeudi 15 octobre,
58e étape : je suis à Saint-Jacques-de-Compostelle
Je suis à Santiago, dans la cathédrale. Ce matin nous sommes partis Margot, Jacques et moi à 6h30 en suivant de nuit, comme je l’avais fait l’année dernière, la grand-route jusqu’à un rond point un peu avant l’aéroport où nous avons récupéré le Chemin pour arriver à Saint-Jacques vers 10h45. Après avoir réservé nos places à l’auberge du petit séminaire et y avoir déposé nos sac, l’accès aux dortoirs n’étant possible qu’à partir de 13h30, nous avons été récupérer nos Compostellas à la Maison des pèlerins pour être ici à midi, heure de la messe quotidienne des pèlerins.
Il y a un monde fou. Nous avons eu du mal à trouver une place et sommes tout au fond où nous ne voyons pas grand chose d’autant plus qu’un échafaudage, probablement destiné à l’entretien de l’orgue, obstrue toute la partie droite de la nef. Cela me semble moins grandiose que la dernière fois, avec moins de pompe. Peut-être le faste du cérémonial dépend-il du calendrier liturgique. Il me faut attendre la magie des chants, le balancement majestueux et impressionnant du Botafumeiro pour être enfin envahi par l’émotion. A la fin de la cérémonie Margot me signale avoir aperçu Kristine de l’autre côté, au pied d’un pilier. Je ne la retrouve pas, je ne la reverrai plus.
Nous avons ensuite été prendre un pot à la terrasse ensoleillée d’un bar où nous a rejoints Annie, une amie rencontrée par mes compagnons sur le Chemin, en France, arrivée à Santiago la veille. Elle porte la partie ventrale d’un sac ultra léger proposé par une marque spécialisée dans ce type d’équipement et qui a mal résisté au voyage. Tenté un moment par cet article lors de la préparation de mon périple, son prix m’avait dissuadé d’autant plus que je n’avais pas trouvé de point de vente proche et qu’il aurait fallu que je l’achète par Internet sans le voir, le toucher ou l’essayer en magasin. Apparemment, bien m’en a pris.
Rendez-vous est pris pour manger tous ensemble ce soir. Chacun s’égaille ensuite pour régler ses problèmes logistiques. Eux comptent rejoindre la France demain par le bus. Pour ma part je dois préparer l’arrivée d’Hélène, je nous imagine mal au milieu du dortoir, je trouve et réserve pour le 17 une « pension » très simple à 30 euros la nuit dans la Rúa Nueva en plein cœur de la vieille ville. Un SMS de Christian m’annonce qu’il devrait lui aussi être là samedi. La journée s’écoule à ré-arpenter la ville, écrire puis envoyer (cette étape n’est pas négligeable compte-tenu de la longueur de la queue à la Poste pour se procurer des timbres) un monceau de cartes postales, publier sur mon site un article signalant mon arrivée, répondre à mes mails. Le temps est magnifique, il fait doux.
Vendredi 16 octobre 10h15. Il fait assez froid mais le ciel est d’un bleu resplendissant, je me réchauffe au soleil, appuyé à un pilier des arcades de la Place de l’Obradoiro, face à la cathédrale qui se remplit. Il y a beaucoup de monde, les pèlerins affluent à pied mais surtout par cars entiers, parfois en fauteuils roulants accompagnés d’infirmières ou de bonnes-soeurs. Je guette l’arrivée d’anciens compagnons de route. Il faut aussi s’occuper, passer le temps car, ce matin, après un réveil obligatoire à 7h20 par un allumage brutal de toutes les lumière nous avons tous été virés de 9h30 jusqu’à 13h30 pour cause de nettoyage. C’est le gros inconvénient de cette auberge qui par ailleurs est assez bien située, je dis assez bien, parce qu’elle est sur une colline voisine à celle du centre historique et il faut donc avoir les jambes encore solides pour y accéder.
Hier soir avec Annie, Margot et Jacques nous avons été déguster des poulpes, une spécialité galicienne, en fait Jacques, lui, a été rebelle et leur a préféré des sardines. Nous avons largement arrosé notre réussite et mon anniversaire imminent. Une soirée très sympathique, émouvante, conclue par de grandes embrassades. Ce matin ils sont partis, nouvelle émotion, nouvelles embrassades et Margot, un peu bouleversée, n’arrivait pas à s’arracher. Les SMS et les coups de fil de « bon anniversaire » se succèdent ; le premier venait de Christian : le pèlerin est matinal.
En déambulant, j’aperçois une pension juste à côté de la cathédrale, « Peut-être est-elle mieux que celle que j’ai retenue ? ». Je monte et me retrouve nez-à-nez avec Cleria, l’Argentine, et sa troupe d’Espagnols, qui dévalent l’escalier, ils vont rejoindre leur bus. Nous nous embrassons avec de grands sourires et éclats de voix. La jeune femme timide et farouche est métamorphosée, nous sommes désormais compañeros del Camino. Ils ne sont pas en avance mais elle prend le temps d’interroger pour moi la patronne. En définitive il n’y a pas ce que je recherche mais j’ai vraiment été bien inspiré de pousser cette porte.
13h10 je sors de la cathédrale où je viens d’assister à la fin de la messe qui avait beaucoup plus d’éclat qu’hier avec des officiants plus nombreux et en rouge ; c’était encore bondé et le cérémonial de l’encensoir m’a à nouveau déclenché une émotion intense, lacrymale, cela tend au réflexe pavlovien. Je fais le tour de la place, au cas où, et je tombe sur Robert le cycliste. Congratulations. Il est basé à Monte del Gozo, à 5 km, d’après lui, avec le vélo, ce n’est pas si loin et c’est plus commode pour le garer la nuit. En ville, il a rencontré Bastian qui s’est offert une petite pension, ils ont rendez-vous ici ce soir pour aller manger. Je m’invite.
Le soir comme prévu nous nous retrouvons tous les trois, et partons explorer les quartiers modernes autour de la vieille ville. Les tarifs y sont moins élevés mais nous tombons dans le grand ordinaire, pizzeria, « platos combinados » et autres services rapides. Peu importe, rien ne nous gâchera notre plaisir, nous fêtons notre arrivée au but ainsi que mon grand âge.
Samedi 17 octobre il est 10h30 je suis devant l’entrée latérale de la cathédrale, sur la Praza de Inmaculada, celle qu’on découvre en premier en arrivant par le Camino Frances. Christian est parti lui aussi ce matin de Pedrouso et il ne devrait pas tarder. J’aime voir le regard des pèlerins d’abord attiré par le bâtiment inondé de soleil qui fait face à la cathédrale, puis qui se tourne vers la vieille dame, plongée dans l’ombre à cette heure, envahie par la mousse et les végétaux ; un petit instant de déception à la voir si sombre fait bientôt place à l’incrédulité « J’y suis ?», puis le visage s’éclaire,« J’y suis !», en fait ils ne savent pas encore qu’il faudra descendre sur la grande place pour la découvrir dans toute sa majesté même si ce n’est que sous le soleil couchant qu’elle s’illuminera. Je vois passer Martin qui a l’air d’avoir retrouvé la forme, nous échangeons une accolade, puis une jeune femme Espagnole se précipite vers moi avec un grand sourire, nous nous embrassons pendant que je rassemble mes souvenirs, ça y est j’y suis, nous nous sommes rencontrés à Ribadeo et elle voyage avec sa sœur.
Un peu plus tard, j’aperçois Christian au loin, je m’écarte pour ne pas empiéter sur ses premières impressions, ses premières émotions d’être enfin au terme de ce si long voyage. Après l’avoir suivi des yeux un moment je le rejoins sur la grande place. Retrouvailles. Je le guide dans la cathédrale, puis dans la ville où je me sens désormais un peu chez moi.
Hélène arrive en fin d’après-midi, elle n’a pas trouvé le trajet, d’environ 24h depuis Paris, trop épuisant, il y avait même semble-t-il une bonne ambiance à bord. Je fais à nouveau les honneurs de la cité. Le soir nous nous retrouvons tous les trois pour une soirée animée et joyeuse avec promesses de se revoir dès que possible en France ou au Québec. Le lendemain, retour à la cathédrale pour initier Hélène au rite de la messe des pèlerins. Pendant la cérémonie subitement apparaît Norbert, sac au dos, présentations et nouvelles embrassades : « A bientôt sur Internet ! ».
Mon «village» sur ce Camino n’était pas très grand, mais très chaleureux. Je suis sûr que beaucoup des contacts pris perdureront.
Bientôt ce sera la dispersion, Christian continuera sa découverte de l’Europe par un petit détour au Portugal, pendant qu’Hélène et moi explorerons les alentours en voiture : Fisterra, Muxia, La Corogne, Lugo, Sobrado avant le retour pour Paris en bus.
Comme sur le Chemin, j’ai parfois éprouvé une certaine lassitude à relater ce périple, mais à chaque fois que je reprenais le clavier j’étais à nouveau transporté sur les sentiers et les routes où je retrouvais mes compagnons de voyage, les paysages et mes émotions, et c’était comme une redécouverte que j’espère réussir à vous faire partager, à vous tous qui avez déjà vécu cette aventure, à vous tous qui allez la vivre un jour prochain et surtout à vous tous qui rêvez de la vivre mais qui pour une raison ou une autre ne pourrez jamais le faire.
Buen Camino sur le chemin de votre vie.
Pierre ALGLAVE
Pour Dominique
Très impressionné par ton courage je te souhaite un « Buen Camino » Dominique.
Pierre
Re: Saint-Jacques-de-Compostelle
Bonjour Pierre,
Merci pour ce fabuleux récit très intéressant avec tous ces détails. je suis sur le point de partir pour faire une randonnée à partir d’Amboise pour st jean pied de port. Je rentre cette semaine d’une randonnée de 4 jours entre Orléans et Amboise, pour savoir si je pouvais me lancer pour plus longtemps. Je suis greffé des 2 poumons et je souhaite faire ce pèlerinage pour ma nouvelle vie grâce à mon donneur et à la médecine.
RE : renseignements
Bonjour Jean-Philippe
Je n’ai personnellement pas pratiqué ce rituel de l’arrivée du pèlerin dans la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle, tout au moins pas dans son intégralité et pas dans un sens religieux.
On trouve sur Internet des renseignements sur le sujet. Par exemple :
https://jacquet.wordpress.com/2008/09/13/pelerinage-visite-cathedrale-saint-jacques-compostelle/
http://www.xacobeo.fr/ZE2.06.Sant.cathedal..htm
et bien d’autres.
Bonne chance pour votre tome 2.
Buen Camino réel ou imaginaire.
Pierre
renseignements
Bonsoir Pierre
Je suis écrivain et je travaille actuellement au deuxième opus d’un livre qui est actuellement en vente » Tous enfants de Dieu « . Malgré le titre, le propos n’est pas religieux, mais un des personnages dans ce premier tome réalise le début du pèlerinage côté Français par le chemin haut, la voie Podiensis de Puy-en-Velay à St Jean-Pied-de-Port. Dans la suite, il va donc parcourir la partie espagnole par « el camino francès ».
Pourriez-vous m’indiquer, vous, qui avez réalisé ce pèlerinage, le parcours, les différentes salles ou pièces qu’il faut traverser, les us des pèlerins de la porte du paradis- place inmaculada – aux reliques.
Votre aide me serait précieuse, répondez-moi, si vous le voulez, sur mon mail. en vous remerciant et en vous félicitant pour votre site
RE : Que reste t-il ?
Bonsoir Claude,
Cinq ans après je ne suis évidemment plus la même personne. La vie dont le Chemin fait partie nous façonne petit à petit par petite touche de façon irréversible, et même si certains événements ou certaines actions sont plus déterminantes que d’autres il est difficile de quantifier ce qui a fait de nous ce que nous sommes.
D’accord c’est une réponse de Normand, mais tu verras bien.
Buen Camino
Pierre
Que reste t-il ?
Bonsoir Pierre,
Merci pour ces magnifiques soirées à te lire et surtout contempler ces superbes photos.
Félicitation pour ce magnifique partage,
Il y a bien longtemps que ce voyage est fini… qu’en reste t-il 5 ans après ? spirituellement et physiquement ?
Me concernant, je suis pour l’instant dans l’approche… départ 2017 départ d’une nouvelle vie !
Petit à petit je change « mon costume » de compétiteur contre celui de pèlerin, ce qui me semble t-il n’a pas été toujours facile pour toi, notamment lors de ton premier chemin ?
Encore merci pour le fabuleux site, riche en informations divers.
Pour Julien
Merci Julien ;o)
Bonjour à Bordeaux puis Buen Camino !
Pierre
Merci
Je viens de découvrir votre site et de passer toute ma soirée et début de nuit à vous lire. Magnifique.
Je pars sur le chemin dans 10 jours là ou je l’avais arrêté la dernière fois (Bordeaux). C’est mon premier chemin.
Merci beaucoup pour votre témoignage.
RE : bravo pour ce récit très intéressant
Merci pour vos compliments.
Pour le livre … j’y songe ;o)
J’avais déjà été à pied au cap Finisterre lors de mon précédent périple à Compostelle au départ du Puy (voir mon autre récit sur ce point). Cette fois-ci j’y suis allé en voiture avec mon épouse qui m’avait rejoint à mon arrivée à Santiago.
Bien sûr, si vous êtes en forme cela vaut la peine.. si j’ose dire ;o)
Cordialement
bravo pour ce récit très intéressant
Vous pourriez en faire un livre. Je trouve votre récit largement aussi bien que celui de JC Rufin. J’ai le projet de faire votre périple en mai, juin, juillet 2015. J’ai hâte.
N’aviez-vous pas envie de continuer jusqu’au Cap Finisterre?
Cordialement
RE : sur les Chemins….
Bonjour Daniel,
Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce commentaires et de parler « de grandes joies et de grandes lassitudes ». C’est vrai que ces peut-être ce mélange qui en fait l’attrait.
Cela me fait penser à la chanson de « Un homme et une femme », la samba Saravah :
« Être heureux c’est plus ou moins ce qu’on cherche.
J’aime rire, chanter et je n’empêche
Pas les gens qui sont bien d’être joyeux.
Pourtant s’il est une samba sans tristesse,
C’est un vin qui ne donne pas l’ivresse.
Un vin qui ne donne pas l’ivresse,
Non ce n’est pas la samba que je veux »
Cordialement
sur les Chemins….
je viens de terminer la lecture de ton chemin sur le Norte et je te remrcie pour en avoir partagé avec nous les péripéties et les photos…..
Avec mon éouse nous sommes partis du Puy en 1993 et depuis cette date nous marchons chaque année sur les Chemins, en partant d’Arles, de Séville, de Bayonne,de Gijon de Valencia, et cette année de Narbonne.Nous erions bien en peine d’ expliquer les raisons qui nous attirent sur ces Chemins ou nous avons connu de grandes joies et de grandes lassitudes.
de nouveau merci à toi et…… Ultréia
Pour Mika
Bonjour,
Drôle je ne sais pas mais cela est déjà arrivé.
J’ai trouvé ceci sur Internet : « en 1499, il vint s’écraser au sol, cet accident se reproduisit en 1622, et plus récemment en 1925 et en 1937. »
Et ceci, plus précis, et plus inquiétant, sur Wikipedia en anglais : « One of the most renowned accidents took place during a visit of Princess Catherine of Aragon. She was on a journey to marry the heir to the English throne in 1499 and stopped by the cathedral in Santiago de Compostela. While it was being swung, the Botafumeiro flew out of the cathedral through the Platerias high window. No one was reported to have been injured on this occasion.
The ropes and other devices securing the Botafumeiro have also failed; on May 23, 1622, and more recently in 1925 and July 1937. In 1622, the Botafumeiro fell at the feet of the tiraboleiros. In July 1937, the cords holding the Botafumeiro failed again, and hot coals were spilled on the ground. »
Ce n’est pas toujours facile la vie de pèlerin ;o)
Cordialement
LOL
Ce serait drole que la corde lache 🙂
Pour Steven
C’est un peu comme si nous finissions ensemble ce chemin virtuel. Merci pour ta compagnie.
Pour le récit suivant il te faudras être patient car je dois avouer qu’il avance très, très lentement, mais un mot après l’autre je finirai par arriver au bout.
Merci
Merci d’avoir pris autant de temps et de soin pour nous rapporter ce récit, j’ai pris beaucoup de plaisir a te suivre jusqu’à saint-Jacques…
Un long chemin, autant de kilomètres pour parler avec l’autre et parler avec ses propres pieds; cela laisse des traces profondes… Ce pèlerin qui justement ne laisse qu’une éphémère emprunte dans la poussière du chemin, il marque a vie sa propre existence et laisse d’impérissables souvenirs a ses compagnons de fortune, croisés au hasard des sentiers et des routes !
Merci pour cette expérience inédite sur tes traces, merci de m’avoir fait un peu revivre ma propre route.
Je reste fidèle lecteur et vais attaquer de ce pas ton troisième récit, il me tarde déjà de » repartir » en ta compagnie.
Pour Paul
Merci d’être passé me voir, et Buen Camino pour cet automne
C’est bon..
de se replonger dans le chemin par tes écrits, j’ai marché le camino Francès en septembre 2009, cet automne je remet les chaussures pour le camino del norte pour me replonger dans ce rhytme de vie si spécial, où le temps nous appartiens.Merci pierre.
Paul de Rawdon, au Québec.
Pour Alain
Bonjour Alain,
Content de te retrouver ici et de partager ces moments.
Amitiés
Re: Saint-Jacques-de-Compostelle
Merci Pierre. j’avais déjà lu les 2 tiers de ton camino mais pas le dernier tiers (il n’était pas encore écrit). C’est toujours avec le même plaisir que j’en ai lu la fin. Je suis arrivé quelques jours après toi à Santiago (3 novembre 2009). J’ai pris également la voie de Tours et le camino del norte puisque je venais de Nantes. J’ai fais les mêmes étapes que toi. Nous avons déjà eu l’occasion d’échanger qq mots via ton site. Ce camino deux ans après c’est vraiment un souvenir qui marque une vie.
Tes photos sont vraiment magnifiques.
Alain
Bonjour Madeleine
Joyeuses Pâques à vous aussi.
Pour le financement la question a déjà été soulevée sur le site. Il semble qu’une moyenne de 35 euros/jours soit communément admise et soit « confortable » (c’est ce que j’ai dépensé en 2009). Mais évidemment cela dépend du mode de vie de chacun et faire sa cuisine plutôt que d’aller au restaurant, même avec un menu pèlerin, doit permettre de faire des économies. Par ailleurs la France reste plus chère que l’Espagne.
A part quelques étapes isolées ou certains jours fériés où tout est fermé on peut en général s’approvisionner sur place ; en principe les guides indiquent les étapes où il est prudent de faire « le plein » la veille, le matin ou dans une ville intermédiaire (il faut alors s’arranger pour y arriver pendant les heures d’ouverture des magasins) .
Buen Camino
Le Camino Frances
Bonjour Pierre et Joyeuses Pâques à vous. Merci pour vos très beaux récits et non moins belles images.
2 petites questions: Je pars avec une amie dans approx 3 semaines d’Aire/S/Adour. Financièrement combien est-il nécessaire approx. par jour et par personne en restant en gîtes?
2èmement: Est-il facile de s’approvisionner pour une nourriture quotidienne sans avoir à trop transporterà la fois?
Merci pour votre gentillesse.
Pour Jean-Claude
Tu peux prendre contact avec mon agent ;o)
Re: Saint-Jacques-de-Compostelle
« Ce n’est pas le lieu qui compte c’est la découverte, du Chemin et de soi. »
Wwwouuaahh! je note çà car je cherchais depuis longtemps quelque chose de similaire!
Merci Pierre.
Pour Hélène
Merci.
Bonjour Jean-Pierre
Pour le récit « de la Plata » j’ai besoin de vacances avant de m’y remettre sous une forme ou une autre.
La demande crée la pression mais aussi encourage à reprendre le clavier.
Dans tous les cas Buen Camino pour 2012 et tenez moi au courant.
Et bien…
Malgré certaines réticences… je dois bien avouer que t’avoir suivi de loin pendant ces trois périples me rend admirative devant ce que tu as fait. Sans doute le serai-je encore face à tout ce qui reste encore à arpenter au fil des années, en montée, en descente, sur le plat, sous le soleil ou de grandes trombes d’eau. Un regret : ne pas pouvoir t’accompagner mais bon je pense que là est l’espace de liberté dont tu as besoin et, au fil du temps, cet espace est aussi devenu le mien, l’attente du retour étant désormais paisible. Bonne suite, mon mari !
clap de fin
Merci Pierre d’avoir enfin terminé le récit de votre chemin avec la constance de qualité d’écriture et l’abondance de (bonnes) photos qui vous caractérisent.
Je fait partie de ceux qui ne l’ont pas (encore) fait.
Avant mon départ pour l’automne 2012, j’espère bien lire le récit détaillé de votre chemin de la Plata !
Que le Dieu des vagabonds vous protège……..
Bonjour Télesphore
Merci de nous suivre de si loin ! (Espace et temps ?)
Merci et félicitation
Ça été plaisant de te suivre toi et Christian merci encore .À bientôt sur la plata.prenez soin de vous amitié Téles
Bonjour Jocelyn
Merci pour ta fidélité et tes encouragements.
Je l’ai souvent dit, c’est le premier qui est le plus beau. Ce n’est pas le lieu qui compte c’est la découverte, du Chemin et de soi.
Re: Saint-Jacques-de-Compostelle
Hello Pierre .
Merci encore de nous avoir fait découvrir ton camino .
lequel des chemins t’a le plus plut ?
A bientôt Pierre et encore merci.