Vendredi 24 octobre,
60e jour : Le Cap Finistere est à 64 kilomètres
Direction Olveiroa (ou Olveira). Il fait très beau, je suis parti le plus tôt possible, dès qu’il a fait jour : il est 8h30. Si hier tout le monde prenait son temps le long de la route cette fois tout le monde c’est remis à marcher sérieusement si j’ose dire, finies les vacances. D’une part le prochain gîte est à peu prés aussi petit, donc « premier arrivé, premier servi », et d’autre part il y a quand même 32 km à faire et les journées sont de plus en plus courtes.
La campagne est très belle avec des pins, des genêts, des plantations, le chemin est rarement sur la route, c’est agréable. Ici aussi beaucoup d’éoliennes qui, de mon point de vue, ne gâchent pas le paysage au contraire elles donnent une ambiance un peu fantastique qui renforce le côté un peu «hors du monde» de cette aventure. Le chemin serpente dans une région agricole avec une succession de petits villages sans points d’intérêt très marqués si ce n’est les désormais familiers greniers à grains modernes ou anciens, parfois en ruines.
A Olivieroa, je ne sais pas si tous les greniers sont d’origine ou s’ils ont été regroupés ici pour faire une sorte de musée à ciel ouvert mais il y en a partout. Le refuge lui-même est réparti sur plusieurs bâtiments sans doute une ancienne ferme et quelques places ont été installées dans un ancien grenier.
Comme prévu par le guide il n’y a pas de restauration et on se groupe à plusieurs pour faire une cuisine sommaire. Pour agrémenter le menu après le repas je m’offre dans un bar quelques verres du vin local qui est ma foi à mon goût.